Stanislas ZEZE, personnalité emblématique de Côte d'Ivoire, a fait partie du jury ivoirien du Prix Pierre Castel 2018. Il revient sur cette expérience en trois questions.
Quelle est l’activité de votre société Bloomfield Investment et son rôle dans l’économie en Côte d’Ivoire ?
Bloomfield Investment est une agence de notation financière et son rôle est d’établir la qualité de crédit d’une entité donnée. La qualité de crédit c’est la capacité et la volonté de faire face à ses obligations financières à court, moyen et long terme. A l’issue de la notation, deux notes sont attribuées, l’une à court terme avec une perspective qui peut être négative, positive ou stable ; et une note à long terme avec une perspective.
Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir juré du Prix Pierre Castel 2018 ?
L’Afrique se réclame d’être un continent agricole et cependant, les politiques publiques mises en place pour promouvoir le secteur ne sont pas suivies par les investisseurs potentiels de ce secteur, pourtant vital pour l’Afrique en particulier et le monde en général. De plus, les plus laissés pour compte dans ce secteur sont les jeunes entrepreneurs et les start ups. Donc toutes les actions mises en place pour la promotion des jeunes entrepreneurs dans le secteur agricole en Afrique attirent naturellement mon attention et m’intéressent. Le prix Castel répond à cette problématique de soutien aux jeunes entrepreneurs agricoles et à la promotion du secteur agricole en Afrique.
Quel est votre bilan personnel des candidats que vous avez rencontrés et de leurs perspectives ?
Ils sont très motivés, innovateurs et ils en veulent ! A mon avis, les candidats retenus ont compris la nécessité de contourner les challenges qui se présentent à eux dans le cadre du développement de leur activité en créant leur propre écosystème en l’absence d’un qui soit favorable à leur business. Je trouve ça très ingénieux !