Laurent COVET est le nouveau Directeur Général de Brakina, filiale Castel Afrique au Burkina Faso. Nous l'avons interviewé dans le cadre de la 6ème édition du Prix Pierre Castel.
Comment le Prix s’intègre-t-il dans la politique RSE de BRAKINA ?
La politique de Responsabilité Sociale de la BRAKINA consacre un pilier au Soutien des communautés. Le Prix Pierre Castel est une opportunité renouvelée chaque année de visibilité pour les jeunes entrepreneurs, de promotion de leurs activités. Ceci, avec pour objectif de créer de la valeur au bénéfice des communautés au sein desquelles nous opérons contribuer au développement de l’agro-business au Burkina Faso.
Quelle dynamique souhaitez-vous donner au Prix au Burkina Faso ?
Pour une entreprise comme BRAKINA, il est important de favoriser le développement des partenariats locaux, d’avoir une empreinte positive sur notre environnement local. La création de valeur à long terme fait partie de nos valeurs. C’est pourquoi nous ne faisons pas qu’attendre de recueillir des candidatures, mais nous communiquons aussi avec des institutions locales, des incubateurs afin de faire connaître le prix et de susciter l’envie de concourir. Même si tout le monde ne sera pas primé, la seule participation peut aider à se poser les bonnes questions, à prendre du recul et est donc une étape positive dans la vie d’une jeune entreprise
Vous avez récemment rencontré la communauté des entrepreneurs du Burkina, quel regard y portez-vous ?
C’est une communauté qui est encore en construction. Profitant de mon arrivée et afin de comprendre le Prix Pierre Castel du point de vue des participants, j’ai réuni les primés de ces dernières années afin que chacun puisse me donner son retour d’expérience. A la suite de cette réunion, nous leur avons proposé de profiter de nos locaux s’ils en avaient besoin. Quelques semaines plus tard, la BRAKINA a eu le plaisir d’accueillir leur première réunion d’échange.
Quelles sont selon vous, les qualités que devrait avoir bon entrepreneur ?
Il doit avoir la foi en son projet car les premières années sont toujours très difficiles. Il faut qu’il ait effectué une bonne analyse de marché. Si un projet est mené trop tôt, trop tard, s’il ne répond pas à une demande, les chances d’échec sont beaucoup trop élevées. Et lorsque le projet fonctionne bien il doit savoir grandir à une vitesse raisonnable en intégrant une bonne gestion de la trésorerie, des ressources. Le bon entrepreneur doit aussi ne pas rester seul et savoir s’entourer de ses pairs, même si pour certains se sont des concurrents.